Ces visites de plusieurs lieux liés aux divers Guerres m'ont profondément marqué. Avant de découvrir ces lieux, je savais que j’allais voir des endroits importants pour notre Histoire, mais je ne m’attendais pas à ressentir autant d’émotions.

La nécropole nationale du Tata sénégalais à Chasselay. C’est un endroit très particulier, différent des autres cimetières militaires que l’on peut voir en France. Ce lieu rend hommage aux soldats africains, en particulier aux "tirailleurs sénégalais", qui ont combattu et sont morts pour la France en 1940. Ce qui m’a touché ici, c’est l’architecture du cimetière, inspirée de la culture africaine, qui montre un vrai respect pour ces soldats. On parle souvent des grands généraux, mais on oublie trop souvent ces hommes venus de loin, morts pour un pays qui n’était même pas le leur. Cela m’a fait réfléchir à l’injustice du racisme et à la reconnaissance qu’on doit à ces combattants.

Le Mont Faron, à Toulon, où se trouve un mémorial dédié au débarquement de Provence en 1944. Il rappelle un moment important de la libération du sud de la France. Ce que j’ai ressenti là-bas, c’est un mélange de fierté et de tristesse. Fierté de voir que des soldats ont risqué leur vie pour libérer notre pays, et tristesse en pensant à tous ceux qui ne sont jamais revenus. Le musée sur place nous a permis de mieux comprendre les opérations militaires, mais aussi le rôle des soldats venus d’Afrique et d’autres pays alliés. Encore une fois, cela montre que la liberté que nous avons aujourd’hui n’est pas un acquis, mais le résultat de beaucoup de sacrifices.

Le carré militaire de Villefranche-sur-Saône, un petit cimetière militaire, plus discret, mais tout aussi important. Là, j’ai pris conscience que la guerre n’était pas quelque chose de lointain. Même dans notre région, des hommes sont morts pour défendre nos valeurs. Ce carré militaire m’a rappelé que chaque tombe représente une personne, une famille, une douleur. C’est un lieu simple, mais qui impose le silence et le respect.

Ce qui relie tous ces lieux, c’est la mémoire. On ne doit pas oublier ces hommes, leurs combats, et surtout leur courage. En tant que jeune, je me sens responsable de continuer à faire vivre cette mémoire. Pas seulement parce que c’est important pour l’Histoire, mais parce que cela nous apprend à être plus respectueux, plus humains.

Grâce à ces visite, j’ai compris que la guerre, ce ne sont pas que des dates. Ce sont des vies sacrifiées, des choix difficiles, des douleurs qui se transmettent encore aujourd’hui. Mais c’est aussi un message d’espoir : celui que des hommes très différents ont su s’unir pour défendre la liberté. Et c’est à nous, maintenant, de faire en sorte que cela ne soit jamais oublié. Notre devoir de mémoire ! 

A.